Dans la nuit

5 commentaires

 

Dans la nuit

    

 

     Dans la nuit,

     Couleur de ma peau, ciment des mystères,

     Silence du soleil, démence des despotes

     Un rêve instable murmure les hauts faits de l’histoire

     Déplisse les cicatrices habitées par le temps

    

     Dans la nuit,

     Royaume des maudits, forteresse à jeun,

     Forêt de peurs et de pleurs   

     Le goût de la lumière allumera-t-il la colère

     Brisera-t-il la tutelle de l’ignorance et de l’impudence ?

 

     Dans la nuit,

     Baptistère et suaire des prières,

     Terreau et tombeau des songes,

     L’étreinte de la douleur vient froisser une tapisserie défaite

     Elle effrite une mosaïque déjà en miettes

 

     Dans la nuit,

     Abri et prison du désir et des promesses  

     Mon pays affamé, craquelé, se réveillera-t-il ?

     Mes frères bâillonnés, malmenés, se lèveront-ils ?

     Malgré la misère, malgré les chimères

     Malgré les convulsions des illusions

     Libèreront-ils des mots d’aurore et d’ambre ?

     Ils chanteront l’espoir,

     Sanctuaire de l’audace et de la foi,    

     Demeure de la sagesse qui domine les hasards.

 

 

     © Jean Métellus   

     Poème extrait de l’anthologie poétique “Une salve d’avenir.L’espoir”

Pas au top marie ce soir mais elle a
le moral à zéro marie, peu importe le pourquoi du comment mais c’est ainsi.
L’indifférence, le semblant de ne pas voir ou entendre l’autre est insupportable.
Vivre ou mourir. Question avec réponse très dure lorsque l’on a le sens des responsabilités comme marie. Je parle de marie car le moi pour l’instant n’existe plus, marie est très forte alors laissons la faire pour l’instant et nous verrons ce que demain sera.
 
 
 

Un mal étrange notre maladie

6 commentaires

Pour ma part les contractions musculaires aux mollets me sont revenues alors là ça m’énerve au possible car pour marcher bonjour la galère. J’espère qu’un jour ils trouveront un remède efficace pour nous.
 
La fibromyalgie, un mal étrange

Beaucoup de gens souffrent de douleurs diffuses sans obtenir de réponses à la raison de leurs souffrance. La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique sont souvent en cause.

La fibromyalgie est un mal étrange atteignant des milliers de gens chaque année. Longtemps ignorée ou mal diagnostiquée, rien ne venait en aide aux victimes de cette affection. Plusieurs études menées par d’éminents spécialistes du corps médical dans différents pays du monde ont permis de déterminer ce qu’était ce syndrome ainsi que ses symptômes. Ce n’est que depuis 1992 que l’Organisation mondiale de la santé classifia la fibromyalgie comme une maladie distincte.

  • Qu’est-ce que la fibromyalgie ?

Cette maladie se définit comme un désordre fonctionnel des muscles. Ce syndrome est fondé à partir d’une désorganisation physiologique se basant sur le fait que les douleurs musculaires sont très intenses dans une partie du corps puis soudainement disparaissent et réapparaissent dans une autre partie.

  • Le Diagnostic.

Les critères établis pour le diagnostic de la fibromyalgie correspondent à 11 des 18 points sensibles sur le corps, et ce, depuis au moins 6 mois consécutifs. Ces points douloureux se situent dans ces régions : cou, épaules, omoplates, bassin et genoux. Ces points ne sont pas détectables par des examens de laboratoire ou en radiologie.

  • Les Symptômes

Irradiation de douleur des points déclencheurs, maux de tête, douleurs craniofaciales, troubles de la vision, troubles de l’oreille, troubles temporo-mandibulaire, mal de dents intermittent, tension artérielle instable, perte d’équilibre et étourdissements, congestion nasale et bronchiole, toux et gorge sèche, douleur au muscle sciatique, reflux gastro-oesophagien, intestin et vessie irritable, impuissance, douleurs aux jambes et aux pieds, raideurs matinales, crampes, spasmes et jambes sans repos. Ce sont les symptômes les plus souvent constatés chez les victimes de la maladie.

Le syndrome de fibromyalgie est souvent accompagné du syndrome de fatigue chronique. Actuellement, la recherche n’a toujours pas permis de découvrir les causes de cette maladie et ne possède aucun traitement efficace pour la guérir. Les conséquences sont terribles pour les personnes atteintes car leur qualité de vie sera pitoyable. La manifestation des symptômes de façon permanente invalide les patients et les isole du reste du monde. Les rhumatologues sont les spécialistes faisant le suivi avec les malades et les mieux habilités à les conseiller.

Malgré les recherches, la science médicale en est toujours aux hypothèses sans aucune certitude sur les causes de la maladie. Un peu d’espoir est quand même permis, car il semblerait que 10 % des victimes guérissent un jour sans explication aucune, et ce, après des années de souffrance.

 Là où je me trouve en vacances jusqu’à début septembre nous avons eu de la pluie et un froid de canard  hier. Auj. il fait meilleur dehors que dedans, nous avons du donner un coup de chauffette. Arff vilain été, mais quand il fait beau hop hop je pars faire bronzette.

Jambes sans repos

Laisser un commentaire

 
 
Depuis plusieurs temps j’ai le coeur qui s’emballe et surtout lorsque je suis allongée.
Il y a peu je me posais la question et j’en avais parlé à mon docteur et à mon entourage le plus proche.
Ce matin en lisant mes alertes sur la fibromyalgie, je tombe sur ceci, je vous fais un copier-coller pour que celui où celle que çelà intéresserait. Mon toubib m’a donnée un cachet pour le coeur mais hier et cette nuit le coeur continuait la chamade et en fait il est vrai que les JSRP reprennent le dessus depuis quelques temps.
 
Il a fait un temps atroce hier au soir, une pluie arffffffffffffff, alors je vous dis pas les douleurs.
Mais à part ça je passe de merveilleuses vacances chez Jo et j’ai même bronzé depuis vendredi que nous sommes arrivés (Jeudi en fait mais vers 23h). Je continue ma marche quotidienne pour entretenir mes gambettes loll!!!
Voilà pour l’instant c’est tout loll!!!
 

Syndrome des jambes sans repos: le coeur encaisse

Charles Meunier

La Presse

Collaboration spéciale

Le syndrome des jambes sans repos intéresse tout particulièrement les chercheurs du Centre d’étude du sommeil de l’hôpital du Sacré-Coeur. Ce trouble neurologique, qui affecterait 10% de la population au Québec, ne nuit pas qu’au sommeil. Ses effets néfastes sont nombreux. Explications.

 

Taille du texte

 

Imprimer

 

Envoyer

À consulter aussi
Lisez d’autres articles sur ces sujets :

Maladies (99%)

Médicaments (95%)

Traitements (85%)

Dre Paola Lanfranchi (75%)

Centre d’étude du sommeil (61%)
 

À consulter aussi

En plus de gâcher le sommeil des personnes qui en sont atteintes et de les rendre somnolentes lorsqu’elles sont éveillées, le «syndrome des jambes sans repos» (SJSR), un trouble neurologique dont la cause n’a pas encore été formellement déterminée, engendre une forme de stress qui peut affecter sérieusement le coeur. C’est l’une des conclusions d’une étude menée par la cardiologue et chercheuse Paola Lanfranchi, son assistante Marie-Hélène Penestri, boursière de recherche au doctorat, et leurs collègues du Centre d’étude du sommeil de l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, dirigés par le psychiatre Jacques Montplaisir.

Le SJSR, qu’on appelle également «syndrome d’impatience des membres», toucherait en moyenne 10% de la population adulte au Québec, comme ailleurs dans les pays industrialisés. Il est plus fréquent chez la femme que chez l’homme. Les personnes qui en souffrent ressentent, lorsqu’elles sont inactives (surtout le soir), un irrésistible besoin de bouger une ou deux jambes. Cette activité inopportune se poursuit durant le sommeil.

Sensations désagréables

Les sensations éprouvées sont désagréables: fourmillements, démangeaisons, picotements et courants électriques. Ces symptômes dérangent le sommeil, de sorte que les personnes qui en souffrent ressentent de la fatigue durant le jour – et il n’est pas rare qu’elles éprouvent des troubles de la concentration et de la mémoire.

«Durant le sommeil, explique la Dre Lanfranchi, les sensations désagréables disparaissent, mais les mouvements involontaires continuent. Ils peuvent s’étendre sur des périodes allant de quelques minutes à plusieurs heures.» La plupart du temps, ces mouvements ne sont pas perçus par le patient lui-même, mais par son conjoint. Leur amplitude est également très variable: elle se limite parfois à une extension du gros orteil ou à une flexion du pied, mais il arrive que le genou, voire la hanche, se mettent de la partie.

Selon la Dre Lanfranchi, la durée de chaque épisode se mesure en fraction de seconde. «Leur durée, précise-t-elle, varie entre une demie et cinq secondes, mais elles se produisent fréquemment. Chez certaines personnes, les mouvements surviennent de 30 à 40 fois l’heure, voire davantage.»

Comme le SJSR est souvent accompagné d’insomnie chronique et parfois de somnolence, il est considéré comme un trouble du sommeil, ce qui explique pourquoi il intéresse tout particulièrement les chercheurs du Centre d’étude du sommeil de l’hôpital du Sacré-Coeur.

Profil des personnes à risque

Le SJSR touche parfois plusieurs membres d’une même famille, ce qui laisse croire qu’il a une composante héréditaire. Quand c’est le cas, il fait son apparition durant l’enfance ou l’adolescence. Il peut également frapper les personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale, la fibromyalgie ou la polyarthrite rhumatismale.

Les femmes enceintes semblent être des victimes toutes désignées, puisque de 16 à 19% d’entre elles en sont affligées, surtout durant les trois derniers mois de la grossesse. Une baisse importante du niveau de fer dans l’organisme en serait alors la cause. Fort heureusement, dans la plupart des cas, le SJSR disparaît après l’accouchement.

La carence en fer, qui a pour effet d’entraver la production de dopamine, un messager chimique sans lequel le cerveau ne peut fonctionner correctement, pourrait être un des éléments déclencheurs du SJSR. Ainsi, ce dysfonctionnement neurologique pourrait avoir pour origine un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière.

Le coeur bat trop vite, le coeur bat trop fort

Curieusement, ce ne serait pas le syndrome lui-même qui provoquerait une augmentation subite de la pression sanguine, mais plutôt le stress engendré par un épisode de SJSR.

La Dre Paola Lanfranchi explique: «Même préliminaires, les données recueillies dans le cadre de notre recherche sont très claires. La corrélation entre les mouvements des jambes et l’augmentation subite de la tension artérielle ne fait aucun doute. Même si les mouvements sont brefs, la fréquence et la tension cardiaques n’en augmentent pas moins fortement. Et ce que nous avons constaté, c’est que cette augmentation est plus importante chez les personnes âgées. Ce qui ne veut pas dire qu’elle doit être prise à la légère chez les personnes plus jeunes. On peut imaginer l’effort que le coeur doit fournir quand ces mouvements se déclenchent plusieurs fois l’heure, durant quelques heures d’affilée et ce, jour après jour, année après année, si la personne malade n’est pas traitée.»

Complexités physiologiques

Mais tout n’est pas si simple. Comme dans beaucoup de dérèglements neurologiques, le SJSR ne va pas sans son lot de complexités physiologiques. «Nous croyons que ce n’est pas le mouvement comme tel qui entraîne une augmentation subite de la tension artérielle, mais un stimulus qui, en quelque sorte, "stresse" le cerveau. Nous basons notre raisonnement sur le fait que le mouvement effectué par le patient lorsqu’il est éveillé ne fera augmenter la tension artérielle que de 5 à 10 millimètres de mercure. Quand il dort, et que le syndrome se manifeste, l’écart peut atteindre jusqu’à 50 millimètres de mercure», explique Paola Lanfranchi. Le stress responsable de l’augmentation de la pression artérielle pourrait être attribuable au fait que le cerveau de la personne atteinte du SJSR se comporte comme si elle se réveillait à répétition durant quelques secondes.

Aux dires de la Dre Lanfranchi, les effets du SJSR sur le coeur et les vaisseaux sanguins sont à ce point sérieux que même si aucun facteur de risque n’a été formellement identifié, certaines substances qui semblent déclencher ou aggraver le syndrome – la caféine, l’alcool, le tabac et certains médicaments -, de même que le stress et la fatigue, doivent être surveillés de près. «J’ai des patients atteints du SJSR, dit-elle, qui ont vu leur condition s’améliorer après avoir adopté de nouvelles habitudes de vie. Mais nous ne détenons pas encore toutes les clés du mystère. Voilà pourquoi nous allons approfondir notre recherche pour tenter de mieux cerner les causes réelles du SJSR et mieux comprendre les mécanismes qui amènent le coeur à s’emballer dangereusement.» 

Bonne journée avec le solei j’espère.